Si certains postes nécessitent à juste titre d’être spécifiques car une compétence particulière est indispensable (certification Fle, dnl, artistique ; spécialisation attestée par les études suivies), la plupart des nouveaux postes créés correspondent aux compétences attestées par l’obtention de notre concours. Alors, quelle est la volonté cachée de ces créations, incitées par le ministère et validées par la direction de l’académie ? Octroyer aux chefs d’établissement le recrutement de leur personnel. À la lecture des fiches de poste, on comprend bien les enjeux : en écoles d’art avoir des personnels qui acceptent l’annualisation de leur temps de travail, pour les CPE des personnels qui ne comptent pas leurs heures en s’asseyant sur la circulaire sur leur temps de travail, pour les documentalistes des collègues qui acceptent des amplitudes horaires inadmissibles, ou recruter un.e collègue qui se sentira redevable et qu’ on espère corvéable à merci... Et parfois tout simplement choisir les heureux élus de postes attractifs (voire logés pour les CPE)... Le SNES FSU Paris a dénoncé ces atteintes au droit de muter et au statut et qui ouvre la porte aux discriminations, à l’entre-soi voire au népotisme... Dans une académie qui a vu encore cette année 51 suppressions de postes dans le second degré (la FSU Paris a réussi à en récupérer 9 sur les 60 annoncés), c est inadmissible.