Dans le cadre de la journée d’action interprofessionnelle du 29 septembre 2022, le SNES-FSU appelle les accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap à participer massivement à cette journée de mobilisation pour exiger la refonte de leur grille indiciaire de rémunération afin de sortir enfin de la précarité !
RENDEZ-VOUS VENDREDI 29 SEPTEMBRE 2022
A 14h PLACE DENFERT-ROCHEREAU
MOBILISATION LE 29/09/2022
POUR UNE VIE ET UN SALAIRE DÉCENT
La loi « pouvoir d’achat » votée en août 2022 n’est qu’un pansement aux situations de précarité vécue par les salariés modestes dont font partie les accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap. Le vrai combat doit porter sur les salaires et le gouvernement se contente seulement de revaloriser le point d’indice des agent.e.s de la Fonction publique de 3,5%, alors que l’inflation est estimée à 10%. La hausse du prix de l’essence a un fort impact sur des salarié.e.s précaires contraint.e.s de se déplacer sur plusieurs établissements.
Quid de l’abondance !
Quant à la fin de l’abondance, les accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap n’en ont jamais goutté les fruits ! Leurs conditions de travail étant toujours en deçà de la décence ! Le simulacre d’action sociale du gouvernement à l’égard des travailleurs et des travailleuses ne dissimule notamment pas la réalité de leur précarité. Depuis l’envolée de l’inflation, il faut quelques fois choisir entre remplir son frigidaire ou faire un plein d’essence pour se rendre sur son lieu de travail.
Exigence d’un salaire décent pour des conditions de vie dignes
Toujours invisibilisé.e.s par l’Éducation nationale, les accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap ont encore une fois été oublié.e.s des annonces de la rentrée. Alors qu’il n’est plus à démontrer le caractère d’utilité sociale de leur métier, ces agent.e.s sont parmi les plus mal payé.e.s de la Fonction publique.
Malgré une refonte de la grille indiciaire des salaires des accompagnant.e.s, engagée il y a un an, celle-ci est toujours insuffisante, les indices étant toujours trop bas. Depuis, juillet 2022, les deux premiers échelons n’en font que plus qu’un. Autrement dit, les agent.e.s en poste avec six années d’ancienneté perçoivent le même salaire que les nouvelles recrues.
Temps de travail incomplet subi par les femmes
Les femmes, majoritaires dans la Fonction publique, subissent souvent des temps incomplets et sont les premières à supporter les effets de la crise. Les accompagnantes n’échappent pas à cette situation avec des quotités horaire de travail imposées à 62% pour percevoir un salaire net d’environ 850€.
Le SNES-FSU exige l’indexation de la valeur du point d’indice sur les prix et des mesures permettant aux accompagnant.e.s de sortir de la précarité. Il demande également l’adoption d’un plan pluriannuel de rattrapage des pertes subies.
Le SNES-FSU demande en urgence une augmentation de l’ensemble des rémunérations des agent.e.s publics, y compris celles accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap, d’au moins 10% afin de préserver les conditions de travail des agent.e.s de la Fonction publique.
Rassemblons-nous massivement pour défendre notre pouvoir d’achat !