Communiqué du SNES Paris, Créteil et Versailles

La situation sanitaire est extrêmement tendue partout. Les mesures prises par le Gouvernement et Jean-Michel Blanquer sont gravement insuffisantes. La communication insultante, méprisante et déconnectée du Ministre et du Gouvernement est toujours plus insupportable. La politique menée conduit à une désorganisation absolument inédite dans les établissements et prive notre travail de sens en nous empêchant d’accomplir nos missions. Le Snes-FSU dénonce le mépris du Ministre pour les personnels et pour les élèves, il dénonce son incapacité à sécuriser les collèges, les lycées et les CIO dans un contexte de circulation intense du Covid 19 et de déclenchement du plan blanc dans les hôpitaux franciliens. Face à l’incurie de Jean-Michel Blanquer, les sections académiques de Versailles, Paris, Créteil appellent à la grève, le jeudi 13 janvier 2022.

Le SNES-FSU exige :

  • Pour nos collèges et lycées, un changement radical de politique vis-à-vis de l’Education et dans l’immédiat, des moyens permettant des conditions d’études et de travail respectueuses des élèves et des personnels, avec en particulier le gel des suppressions d’emplois, la création des postes nécessaires pour répondre aux besoins et le recours aux listes complémentaires ;
  • un protocole viable, adapté à la réalité et permettant ainsi de tenir dans la durée ;
  • du matériel de protection adapté pour tous les personnels et les élèves (masques FFP2, masques chirurgicaux, capteurs de CO2, purificateurs d’air, autotests) ;
  • une politique de protection et de prévention à la hauteur des enjeux sanitaires, scolaires et sociaux, pour les élèves et les personnels ;
  • dans l’immédiat, le report des épreuves de spécialité en juin, leur transformation en épreuves terminales nationales et plus généralement, la suppression du contrôle continu et le retour à des épreuves de baccalauréat anonymes, terminales et nationales.

Le SNES-FSU appelle à des rassemblements jeudi 13 janvier 2022. Il appelle les personnels à faire connaître largement la réalité de la situation dans leurs établissements, pour faire entendre leurs revendications.