19 février 2022

Actualités

8 et 17 mars 2022 : les accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap également concerné.e.s !

En cette période d’élection présidentielle, il faut profiter de toutes les opportunités pour faire entendre sa voix.

Les revendications du personnel accompagnant de l’Education nationale s’inscrivent tout naturellement dans les deux journées de mobilisations qui jalonnent le mois de mars 2022 :

  Le mardi 8 mars 2022, journée internationale pour les droits des femmes, est l’occasion pour ce personnel majoritairement féminin de dénoncer les contrats à temps partiels contraints et la précarité salariale subie de ce fait ;
  Le jeudi 17 mars 2022, journée d’appel unitaire interprofessionnel contre la précarité, est l’occasion de dénoncer l’impossibilité de vivre décemment d’un salaire qui contraint à faire appels aux aides sociales.

Le SNES-FSU Paris invite fortement les accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap à s’emparer de ces deux journées de mobilisations pour faire entendre leur colère et réclamer la fin d’un salariat pauvre et indécent.

Journée pour les droits des femmes et journée contre la précarité salariale !
Accompagnant.e.s en situation de handicap, également concerné.e.s

Alors que la loi du 11/02/2005 impose l’obligation des moyens, l’Etat dissimule son massif sous-investissement en matière de handicap par le déploiement généralisé du dispositif PIAL qui contraint les accompagnant.e.s à effectuer leur mission à partir d’emplois du temps morcelés, à subir une mutualisation des suivis et des changements d’accompagnement parfois quotidiennement ou/et sur des établissements éloignés.

En plus des conditions dégradées d’emploi, les accompagnant.e.s subissent des temps partiels imposés qui les poussent à rechercher un deuxième ou un troisième emploi.

Le temps de travail
La contrainte du multi-employeur étant générateur de conflits entre employeurs au détriment de la souffrance au travail des accompagnant.e.s, il est nécessaire de n’avoir qu’un seul employeur.
Afin de permettre l’accès à des emplois à temps complets, pour les agent.e.s actuellement sous contrat, en restant sur les missions d’accompagnement, le SNES-FSU demande que le temps de travail intègre mieux le temps de concertation avec l’ensemble des membres des équipes pluri-professionnelles, le temps de formation continue nécessaire à l’adaptation, aux différents niveaux d’enseignement et aux différents handicaps, ainsi que le temps de préparation.
Le SNES-FSU demande, à minima, que le temps de travail annuel soit compté sur 45 semaines pour toutes et tous. Le nombre d’heures hebdomadaire et leur répartition doit aussi prendre en compte la pénibilité de certaines tâches à accomplir.

La rémunération
La refonte de la grille indiciaire de rémunération et l’introduction de l’avancement triennal automatique sont des avancées à mettre à l’actif des mobilisations des personnels, mais cela contourne la création d’un corps de catégorie B réclamé par le SNES-FSU qui dénonce une revalorisation nettement insuffisante. En effet, l’indice plancher de la nouvelle grille est toujours trop bas, l’espace indiciaire reste trop étroit et ne prend pas en compte l’ancienneté acquise en contrat aidé. Le rythme d’avancement ne permet pas une réelle progression de la rémunération.
Le SENS-FSU réclame le versement de la prime REP/REP+ aux accompagnant.e.s dès l’entrée en fonction et à la même hauteur que les autres personnels. Le personnel accompagnant doit être recruté sur Titre II. L’accès aux dispositifs d’action sociale est insuffisant et inégalitaire. Dans l’attente, en matière d’action sociale, il faut aligner les droits des accompagnant.e.s Hors Titre II sur ceux des agent.e.s Titre II.

Une vraie reconnaissance des accompagnant.e.s
A l’opposé de la loi de transformation de la Fonction Publique qui facilite et généralise le recours à l’emploi contractuel, dans une politique de précarisation du monde du travail pratiquée par le gouvernement, le SNES-FSU défend une fonction publique statutaire et de carrière. Elle réaffirme que toutes les missions de service public, stables et pérennes, comme celles d’accompagnement d’élèves en situation de handicap, doivent être assurées par des fonctionnaires.

Le SNES-FSU réaffirme l’urgence de la création d’un corps de catégorie B type de la fonction publique intégrant et reclassant les accompagnant.e.s déjà recruté.e.s et la mise en place d’une réelle formation initiale et continue.

Poursuite de la mobilisation
C’est dans cette perspective que le SNES-FSU soutient les salariés précaires que sont les accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap. Il a été à leurs côtés tout au long de l’année 2021 et continue d’apporter son appui à leurs revendications.

Les revendications du personnel accompagnant de l’Education nationale s’inscrivent tout naturellement dans les deux journées de mobilisations qui jalonnent le mois de mars 2022 :

  Le mardi 8 mars 2022, journée internationale pour les droits des femmes, est l’occasion pour ce personnel majoritairement féminin de dénoncer les contrats à temps partiels contraints et la précarité salariale subie de ce fait ;
  Le jeudi 17 mars 2022, journée d’appel unitaire interprofessionnel contre la précarité, est l’occasion de dénoncer l’impossibilité de vivre décemment d’un salaire qui contraint à faire appels aux aides sociales.

Le SNES-FSU Paris invite fortement les accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap à s’emparer de ces deux journées de mobilisations pour faire entendre leur colère et réclamer la fin d’un salariat pauvre et indécent.