6 janvier 2023

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AESH : Nouvelle année, rien ne change : la lutte pour la revalorisation salariale continue !

Accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap : nouvelle année et rien ne change !

Nouvelle année veut dire poursuite des combats menés depuis 2017 face à un gouvernement sourd.

Nous devons continuer de lutter pour une réelle revalorisation de nos salaires.

Le SNES-FSU avec d’autres organisations syndicales sera à nos côtés mardi 17 janvier 2023 dans la rue pour exiger une meilleure qualité de vie à travers la revendication de revalorisation des salaires et des pensions de retraite.

Accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap : nouvelle année et rien ne change !

Nouvelle année veut dire poursuite des combats menés depuis 2017 face à un gouvernement sourd. Nos devons continuer de lutter pour une réelle revalorisation de nos salaires.

Dans le monde du travail, un salarié qui ne revendique rien est un salarié qui consent à son sort. Il ne faut pas compter sur l’employeur pour être à l’initiative d’une augmentation de salaire.

C’est parce que nous nous sommes exprimé.e.s bruyamment, qu’avec le SNES-FSU, nous avons obtenu l’avancement automatique tous les trois ans à l’échelon supérieur dans notre grille indiciaire. Toutefois, étant donné la petitesse de nos salaires qui galopent toujours derrière l’inflation, nous devons poursuivre notre combat pour chercher à améliorer nos conditions de vie.

Le SNES-FSU dénonce la facilité avec laquelle l’Action publique reconnaît, dans les médias, notre utilité publique, notre contribution à l’inclusion des élèves en situation de handicap à l’Ecole, et l’incurie dont elle fait preuve pour faire correspondre cette reconnaissance affichée au versement d’un salaire décent.

Avec le SNES-FSU, nous sommes en colère contre la fusion des deux premiers échelons de notre grille indiciaire depuis juillet 2022 et nous ne nous satisfaisons pas d’une augmentation salariale de 10% qui surviendra en septembre 2023.

Nous ne nous satisfaisons pas non plus de la distribution de chèques par-ci, par-là. Le gouvernement ne s’attaque pas au fond du problème : le versement d’un salaire digne pour permettre à chacune et chacun d’entre nous de faire face à nos dépenses contraintes sans être obligé.e.s de quémander une aide financière, à droite ou à gauche. Il faudrait encore leur dire merci de nous maintenir, par cet artifice, dans la précarité !

Cette politique du court terme que privilégie notre gouvernement n’augure rien de bon pour nous, notamment sur le long terme, à savoir nos retraites. Ce n’est pas en conservant le rythme de sénateurs de notre grille indiciaire et ses faibles salaires inhérents que nous vivrons d’une pension de retraite décente : nous serons encore obligé.e.s de travailler pour survivre. De plus, les conditions de travail imposées par les PIAL ont entraîné de nombreux licenciements pour inaptitude physique et des dépressions, et le gouvernement envisage de repousser l’âge de la retraite à 65 ans !

Accompagnant.e.s d’élèves en situation de handicap, nous devons nous faire entendre pour améliorer nos conditions de vie.

Devons-nous applaudir à la politique du court terme du gouvernement ?

Devons-nous nous contenter de ses subsides qui arrivent au jour le jour, sans voir au-delà du lendemain ?

Non, il nous faut voir plus loin car à la fin du jour c’est la précarité qui se pérennise.


Mardi 17 janvier 2023 soyons dans la rue avec le SNES-FSU, et les autres catégories professionnelles de l’Éducation nationale, pour faire entendre nos exigences pour une vie meilleure : des salaires et des pensions de retraite décentes.