Comment les annonces gouvernementales concernant 15% de suppression de formations professionnelles « non insérantes » se traduiront concrètement en Ile-de-France ? Retrouvez le compte-rendu des audiences de la FSU auprès du vice-président de la région en charge des lycées et auprès du recteur de la région académique.

Le compte-rendu entier :

La réponse de la région a été assez simple : Il s’agit d’une commande de l’État et pour
l’instant rien de concret n’a été entrepris donc la région n’en sait guère plus que nous. En
revanche, ils étaient tout à fait disposés à maintenir le dialogue avec la FSU à ce sujet.

Pour le Recteur de la région académique la problématique est, pour l’instant, autre : la
commande est de modifier 6% de l’offre de formations professionnelles par an sur 3 ans mais
sa région académique se trouve face à une double difficulté : 1800 élèves dans la région n’ont
pas d’affectation à la rentrée (en clair, pour l’instant il ne peut pas fermer alors qu’il n’arrive
pas à affecter tous.tes les élèves…). Par ailleurs ce qui est non insérant dans certaines régions
ne l’est pas forcément en région parisienne au regard du volume d’emploi et des besoins de
notre région.
La région académique va donc se lancer dans un triple travail d’expertise : les besoins
en formations professionnelles en région parisienne / la question de l’orientation / l’impact en
termes de ressources humaines. Ce travail d’expertise va se mettre en place en début d’année
2024. Les conséquences en termes d’évolution de l’offre des formations professionnelles ne
seront effectives que pour la rentrée 2025.
La seule évolution significative pour la rentrée 2024 concernera des « colorations »,
orientation des référentiels de formation vers des besoins professionnels locaux, (= attentes
d’entreprises pour certaines formations : l’exemple pris a été celui d’Enedis qui pourrait définir
ses attentes pour le bac pro des métiers de l’électricité (MELEC) ….