Au CA du 6/07, les collègues ont fait adopter une motion avec les représentants des élèves, des personnels Atoss et des parents FCPE concernant la DHG.

Nous, élus représentant les enseignants (Snes/Sud) , parents (FCPE), élèves et personnels Atos de la cité scolaire Voltaire dénonçons les moyens insuffisants de la dotation, résultant notamment de la baisse des marges, qui ne permettront pas de satisfaire les besoins d’allègements essentiels à la qualité de l’enseignement et aux conditions d’étude des élèves.

En effet, afin de satisfaire la nécessaire diminution des effectifs en groupes de spécialité, la répartition proposée ampute les moyens d’allègement dans de nombreuses disciplines du lycée.

Ainsi,
 Une heure d’allègement est supprimée en français pour le niveau seconde et une demi-heure pour le niveau première alors que les élèves préparent l’EAF.
 Une heure de dédoublement est supprimée en mathématiques pour le niveau seconde alors que les difficultés des élèves sont notoires.
 Une demi-heure de dédoublement est supprimée en SNT alors qu’il s’agit d’un enseignement numérique où seul un enseignement allégé permet d’utiliser l’outil informatique.
 Une demi-heure est supprimée en anglais comme en espagnol. Les dédoublements pourtant indispensables à la pratique de la langue ne seront plus possibles. L’enseignement des langues devra se faire dans des classes à 35 élèves.

Par ailleurs, la création nécessaire mais tardive d’une classe supplémentaire de 6e, sans que les postes afférents ne soient créés, déstabilise de nouveau la préparation de la rentrée. Les moyens attribués doivent a minima permettre les mêmes allégements que dans les autres classes du même niveau. A défaut, cela remettrait en cause la répartition des moyens déjà largement distribuée.

C’est pourquoi, afin que la rentrée 2023 puisse s’effectuer convenablement, nous demandons que le Rectorat abonde la DHG pour satisfaire les besoins d’allégement indispensables à toutes les disciplines tant au collège qu’au lycée et qu’il crée, comme cela a été demandé à maintes reprises, les postes d’AED nécessaires à l’encadrement des nouvelles classes.