Le SNES-FSU Paris a pu aborder un certains nombre de dossiers avec la direction de l’académie dont :
– les effectifs : nous avons rappelé que nos classes sont bien trop chargées et que la baisse démographique, que la direction de l’académie craint plus forte que prévue, soit utilisée pour les baisser plutôt que pour fermer des classes. La réflexion sur la carte des collèges serait au point mort en attente des municipales.
– les personnels : il manque 30 ETP en enseignant.es, 1 assistant.e social.e, 27 ETP de médecins scolaires. Le plafond d’emploi pour le recrutement d’AESH est atteint même si les notifications sont loin d’être couvertes, contredisant tous les beaux discours sur l’inclusion des élèves en situation de handicap.
– les CPGE : pas de bougé attendu de la carte pour les rentrée 2026 et 2027.
– la classe exceptionnelle : nous avons souligné la forte baisse du nombre de promotions pour le corps des agrégés. L’académie nous rejoins dans l’analyse d’un nombre insuffisant de promotions octroyée par le ministère compte-tenu de la pyramide des âges dans notre académie. Nous avons également rappelé que les avis favorables par défaut octroyés par certaines inspections pédagogiques sont irrespectueuses : certes les collègues, avancés dans la carrière, ne sont pas forcément connus de leur inspecteur.ice. Mais les dossiers IPROF doivent permettre de porter un regard sur l’ensemble de la carrière comme l’indiquent les textes. Nous avons également rappelé que ceux-ci n’ont pas mis en place de rendez-vous de carrière pour cette promotion.
– les heures de fractionnement des AESH : l’académie attend toujours une consigne du ministère alors que d’autres académies les ont mises en place. Inadmissible !