Classe exceptionnelle : un retard inacceptable

Les résultats des promotions pour l’accès à la classe exceptionnelle et à son échelon spécial sont reportés, sine die. La cause en revient au ministère qui n’a pas transmis les contingents de promotion dans les temps. Ce retard est inacceptable. Il met de plus en difficulté certains collègues qui attendent le résultat de cette opération pour savoir s’ils font valoir leurs droits à retraite. Les promotions prendront bien effet au 1er septembre malgré le retard dans leur communication.

MAJ 8/07
Les contingents sont enfin connus de l’académie.
Celle-ci indique que les résultats de l’avancement à l’échelon spécial de la classe exceptionnelle ainsi qu’à la classe exceptionnelle devraient intervenir au plus tard le 21 juillet 2022.

MAJ 21/07
Alors que les contingents sont connus de l’académie depuis le début du mois, et que le ministère a prononcé ceux des agrégé.e.s et que d’autres académies ont pu procéder à l’examen des promotions des certifié.e.s, CPE et PsyEN, les résultats parisiens ne paraîtront que « fin août »

Ce nouveau décalage est inacceptable, à l’heure où de nombreux collègues sont touchés de plein fouet par l’inflation et la perte de pouvoir d’achat subie ces dernières années en raison du gel de la valeur du point d’indice. Ces promotions sont attendues avec insistance par nos collègues.

Si l’examen des promotions doit être étudié avec sérieux et rigueur, son traitement prioritaire aurait dû être réalisé au vu des enjeux.
Pour autant, les gestionnaires et services de la DPE ne sont pas responsables des décalages intervenant au niveau ministériel, et pâtissent de la surcharge de travail que cela engendre en pleine période d’affectation des TZR et des stagiaires.

La direction de l’académie, elle, en porte pleinement la responsabilité par les sous-effectifs structurels et chroniques en moyens humains dédiés au suivi des dossiers des collègues au niveau de la DPE.
De même, la loi de transformation de la fonction publique censée « mieux répondre aux attentes de transparence exprimées, mieux agir en faveur du renforcement de l’égalité professionnelle, mieux accompagner les agents les plus fragiles dans le bon déroulement de leurs carrières » et « responsabiliser les employeurs publics », montre que ce n’est pas le paritarisme qui était une lourdeur : cet ultime décalage en reste la parfaite illustration. L’examen paritaire des opérations de gestion de nos carrières en garantissait la transparence et le suivi rigoureux.

Le SNES-FSU demandera dès la rentrée que toute lumière soit faite sur les dysfonctionnements qui ont mené à cette situation dont les collègues paient les frais actuellement.

MAJ 29/08
Les résultats ont été publiés, mais sont difficilement accesible. N’hésitez pas à nous contacter (s3par@snes.edu) pour obtenir votre résultat individuels.