Alors que le SNES-FSU a très tôt proposé des aménagements du baccalauréat, le ministre a d’abord décidé de nier les inégalités entre candidats liées à la mise en place renvoyée au local des 1/2 jauges. Il a ensuite tardivement annoncé des aménagements pour les épreuves anticipées de Français et pour l’épreuve de philosophie. Mais il s’accroche, malgré les demandes répétées quasi-unanimes des organisations syndicales, des associations de parents et des organisations lycéennes, au Grand Oral, principale justification d’une réforme budgétaire qui permet de supprimer nombre de postes (plus de 180 suppressions de postes second degré dans notre académie à la rentrée prochaine pour un effectif constant). L’académie de Paris nie également les difficultés rencontrées par les collègues et les élèves dans la préparation de cette nouvelle épreuve : « Pour maîtriser les fondamentaux de l’oral, quelques heures suffisent. » peut-on lire dans le Guide du Grand Oral de l’académie de Paris. Mais pas d’inquiétude, la bienveillance demandée aux correcteurs permettra d’applaudir la réussite du lycée Blanquer. En attendant, le SNES-FSU continue d’agir pour en demander la neutralisation et pour un retour à des épreuves nationales terminales garantes d’un horizon commun d’exigences et de relations plus apaisées avec les élèves et leurs familles.